L’Inde. New Delhi. Avec ses effluves, son humidité et sa richesse côtoyant la pauvreté, on pourrait dire qu’elle est une ville des extrêmes. Last girl first, est le titre de la 2e Conférence internationale sur l’exploitation sexuelle. Se tenait à 18h la soirée d’ouverture, avec la présentation de plusieurs femmes de par le monde qui ont un vécu en lien avec la prostitution. Elles ont toutes, à leur façon, été les dernières filles peu importe d’où elles viennent, et c’est à elles, et particulièrement aux filles de l’Inde, qu’on a voulu rendre hommage.
L’exploitation sexuelle a des conséquences indéniables sur les femmes et les enfants, qu’on pense aux préjudices physiques, émotionnels et systémiques. Mais qu’en est-il de l’accès à la justice pour les femmes qui ont un vécu en lien avec la prostitution? Bon nombre de ces femmes ont eu des démêlés avec la justice lorsqu’elles étaient dans le milieu de la prostitution et une fois sorties, il arrive trop souvent qu’elles doivent encore se battre, cette fois pour obtenir justice… Il n’est donc pas étonnant, que leur rapport à la justice soit quelque peu mitigé.
Pour mieux comprendre les enjeux entourant l’accès des femmes à la justice, la CLES a organisé en juin 2016 un panel composé de femmes qui, à différents niveaux, ont dû composer avec le système judiciaire. Les interventions des trois panélistes, Rose Sullivan, Chantal Wabanonik et Rachel Chagnon ont été filmées. Écoutez les ici!
Vous vous en doutez, la pauvreté est un obstacle majeur à la sortie de la prostitution et aucun soutien financier direct pour aider les femmes n’existe. C’est pourquoi nous avons mis sur pied le Fonds de solidarité. Ce Fonds ne reçoit aucun financement gouvernemental et re pose entièrement sur vos dons!
En donnant au Fonds de solidarité, vous soutenez concrètement les femmes dans leur sortie de la prostitution. Les sommes amassées permettent de défrayer des frais d’inscription au secondaire, au cégep ou à l’université, de fournir des ordinateurs ou du matériel scolaire, de payer le déménagement d’une femme vers un lieu plus sûr, offrir des passes de métro, d’offrir à des femmes et à leurs enfants des moments de répit (camps de jour et activités parascolaires), de défrayer des coûts de psychothérapie, des lunettes, etc. Aucun argent ne va à l’organisme. Merci du fond du cœur! Les dons se font via notre compte PayPal, info@lacles.org
Vous pouvez également soutenir la CLES et les femmes qui la fréquentent tout au long de l’année, via Paypal, par chèque ou par virement bancaires. Pour en savoir plus visitez la section Soutenir la CLES financièrement de notre site.
Voyez ou revoyez la vidéo promotionnelle de notre campagne!
Le 4 octobre 2014 s’est tenue à Québec, à l’initiative de La Maison de Marthe et de la CLES, une grande conférence sous le thème Sortir de la prostitution, enjeux et défis.
La soirée a été marquée par la conférence de la Docteure Judith Trinquart de même que les témoignages éloquents de survivantes de la prostitution. Le tout fut suivi par une table ronde à laquelle participaient les survivantes et la docteure Trinquart de même que la présidente du Conseil du statut de la femmes, Mme Julie Miville-Dechêne, Mme Rose Dufour, directrice de la Maison de Marthe et Mme Diane Matte, de la CLES.
La soirée, que se tenait au Musée de la civilisation, fut un succès et pour celles et ceux qui n’auraient pu y être présentEs, vous pouvez désormais regarder l’entièreté de la conférence en ligne, en trois parties.
Le Portrait de l’industrie du sexe est une réédition et une bonification du portrait déjà réalisé par la CLES en 2011. Cette fois, non seulement le grand Montréal mais aussi les villes de Chicoutimi, Gatineau, Sherbrooke et Val d’Or ont été étudiées afin d’en savoir davantage sur les lieux de l’industrie du sexe au Québec et de dresser un portrait de cette industrie qui fleurit au détriment des femmes.
Le rapport de recherche du Portrait de l’industrie du sexe est en vente à la CLES au coût de 15$
Afin de Connaitre les besoins des femmes qui ont un vécu dans l’industrie du sexe pour mieux baliser les services, les chercheures et enquêtrices de la CLES ont rencontré 109 femmes, de partout au Québec, étant dans l’industrie du sexe ou l’ayant été. Le résultat est un portrait éclairant d’une population trop méconnue qui aidera à réaliser un modèle de service spécifique aux femmes ayant un vécu en lien avec la prostitution.
Le rapport de recherche Connaitre les besoins des femmes qui ont un vécu dans l’industrie du sexe pour mieux baliser les services est en vente à la CLES au coût de 25$