Plaidoyer pour un monde sans prostitution

Avec l’appui de ses membres individuelles et membres associatives, la CLES fait du plaidoyer auprès des instances sociales et politiques afin d’apporter des changements systémiques à la violence envers les femmes au Québec mais aussi ailleurs en lien avec des organismes au Canada et au niveau international.

Décriminaliser la prostitution n’améliorera pas la sécurité des femmes en situation de prostitution

En 2005, Diane Matte a été coordonnatrice du Secrétariat international de la Marche mondiale des femmes. Elle est l’une des cofondatrices de la CLES. Diane a contribué à renforcer la lutte pour un monde sans prostitution au Québec. À cet effet, elle a écrit le texte « Décriminaliser la prostitution n’améliorera pas la sécurité des femmes prostituées », qui a été présenté en 2005 au Sous-comité du Comité permanent de la justice sur l’étude des lois sur le racolage. Malheureusement, ce texte est toujours d’actualité, bien que de nouvelles lois et des stratégies aient été adoptées au Canada et au Québec. Il faut souligner que c’est le 6 décembre 2014 que la Loi sur la protection des collectivités et des victimes d’exploitation est entrée en vigueur.

Une délégation de la CLES en Europe

En avril 2019, six travailleuses, militantes et/ou survivantes fréquentant la CLES se sont rendues en Allemagne pour prendre part au 3e congrès mondial contre l’exploitation sexuelle des femmes et des filles, organisé par la coalition CAP International dans la ville de Mainz. Par la même occasion, elles se sont aussi rendues en Belgique pour participer à la Marche des survivantes.